IRQUALIML’Occitanie : un terroir, des territoires, de multiples saveurs au service de la qualité !

Ce n’est plus un secret pour personne aujourd’hui, l’Occitanie est ma région de cœur !

Alors quand l’IRQUALIM (institut régional de la qualité agroalimentaire d’Occitanie) , m’a invitée sur son stand pour (re) découvrir les produits de la région, je ne pouvais qu’accepter.

Une visite sur le Salon International de l’Agriculture, qui a débuté à 10h30 sur le stand de la région Occitanie. Hall 1 celui des Ovins et des bovins.WP_20170226_006

En effet, l’IRQUALIM a trois missions principales :

Soutien à la structuration des différentes filières agroalimentaires régionales :  accompagner les éleveurs pour élaborer le cahier des charges, demander les financements, mettre en place la démarche qualité.

Promotion, sensibilisation des consommateurs aux produits sous Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO) : autrement dit vous faire découvrir ces fameux IGP, AOC, AOP, Label rouge pour que vous compreniez à quoi ils correspondent et ce qu’ils recouvrent.

Figurez-vous que j’ai découvert, l ’Indication Géographique Protégée (IGP)  qui désigne un produit qui possède une caractéristique ou une réputation particulière associés à un lieu géographique délimité. Toutes les phases d’élaboration de ce produit ne sont pas nécessairement réalisées dans l’aire géographique dont il porte le nom.

Mais aussi l ’Appellation d’Origine Protégée (AOP) l’équivalent européen de l’AOC.

Sa dernière mission est l’ Appui à la commercialisation des produits sous Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO) : comme en témoignent la présence sur ce salon en Hall I  des produits que l’IRQUALIM promeut : les Brebis Lacaune, les génisses d’Aubrac, le bœuf gascon, le porc noir de Bigorre, le veau d’Aveyron et de Segala entre autres  mais également les produits laitiers et dans le Hall 3 , les fruits et légumes : les olives, l’ail rosé, les noix, les vins AOC,…

L’IRQUALIM avait un restaurant sur place dans lequel les élèves du lycée hôtelier de Sète nous ont régalé des produits de terroirs .

A la carte :
Rocamadour AOP Rôti au thym, mesclun à l’huile de Noix du Périgord AOP
Pavé de Boeuf Fermier Aubrac Label Rouge, crème au Floc de Gascogne, haricots tarbais Label Rouge
Pana Cotta Vanillée à l’Armagnac AOC
Vins et spiritueux de la région Occitanie.

les éleveurs de porc noir de Bigorre

Coup de cœur pour les éleveurs, amoureux de la qualité !

Je n’en fais pas mystère, je n’aime pas l’agriculture intensive, je suis allergique (littéralement parlant) aux pesticides et à de nombreuses substances chimiques et je m’inquiète pour l’alimentation de mes enfants et petits-neveux. C’est pourquoi depuis très longtemps je m’intéresse aux démarches innovantes qui vont vers une agriculture plus respectueuse des individus et des animaux et surtout qui permet aux éleveurs de vivre dignement de leur métier. Ce qui arrive à Lamballe  (en côte d’Amor) ou ailleurs est d’une tristesse infinie.

Manger moins de viande ? Oui certainement ! Surtout manger une viande de qualité dont on peut être assurée de la traçabilité mais plus encore, des qualités d’élevage.

Retrouver le bon goût de la viande dans son assiette, les savoir-faire traditionnels, redonner du temps au temps, c’est ce leitmotiv que j’ai entendu tout l’après-midi auprès des éleveurs du bœuf gascon, du porc noir de Bigorrre, du veau de l’Aveyron et de Segala.WP_20170226_033

Des animaux nourris à l’herbe et au foin, élevés en plein air, sevrés quand il est temps, abattus dans les règles et sans maltraitance, une viande maturée correctement et/ou affinée dans des délais longs (20 à 24 à 30 mois pour le porc noir de Bigorre), voilà de quoi redorer le blason à une agriculture qui se cherche.
Ces éleveurs-là se sont retrouvés !  Ils sont la passion de l’élevage mais ce sont aussi des professionnels qui sont diplômés, sont titulaires de BTS voire plus et qui portent sur leur métier, un regard plutôt lucide : « oui nous avons pris une voie qui n’était pas facile au départ mais c’est un chemin qui mène quelque part ! » assène Patrick Escudé, éleveur de Porc Noir de Bigorre.

Porc noir de BigorreLe porc noir de Bigorre : une finesse et des saveurs délicates

Il affirme vivre de son élevage (il fait aussi du veau rosé) mais privilégie les circuits courts et les artisans. Il faut en effet 4 ans entre la naissance d’un porc noir de Bigorre et le moment où vous le retrouvez dans votre assiette sous forme de pétale de jambon d’une qualité exceptionnelle.
Une viande onctueuse et parfumée qui se vend autour de 30/35 €/le kg.

En savoir plus ? Cliquez là 

Le bœuf gascon : typicité, rusticité  et qualité ! 

Laisser le temps au temps, c’est aussi ce qu’explique l’éleveur de bœuf gascon, cet impressionnant bovin rustique au pelage gris argenté. Elevboeuf gasconé en estive (plein air) il a une santé de fer, ne broute que de l’herbes et du fourrage et a une grande résistance aux maladies.  Des atouts qui se voient très vite dans le bilan d’exploitation de l’éleveur. Très prisé par les boucher-abatteur en circuit court, sa viande est particulièrement tendre, parfumée et délicate.

Tout savoir ? ici

 

veau-d-aveyron-et-du-segala3_1Le veau d’Aveyron et de Ségala: une qualité exceptionnelle !

Redécouvrir les saveurs et une viande parfumée que l’on doit apprécier rosée (ce qui est d’ailleurs sa couleur). Le nec plus ultra du veau associé à un territoire dont les noms chantent. IGP Label rouge, ce veau fermier déclenche les passions des afficionados.

Anne-Sophie Geniez en parle avec passion :  « Lorsque nous faisons visiter les fermes de nos éleveurs, nous expliquons que si on doit diminuer la consommation de viande, alors autant se faire plaisir avec une viande  de grande qualité, savoureuse, tendre et bonne pour la santé ! »

 

Voir la vidéo ?

Sauver des races de qualité qui autrement disparaîtraient

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces animaux d’autrefois avaient disparu, soit à cause de l’agriculture intensive (le porc noir de Bigorre ne se plait pas du tout enfermé sans jamais voir la lumière du jour ni courir dans les bois) soit à cause de la mécanisation (bœuf gascon et Blonde d’Aquitaine qui travaillaient autrefois dans les champs).  La crise de la vache folle a redonné un nouvel élan à des élevages qui ont retrouvé le savoir-faire ancestral.

 

Mais je ne vous  ai pas parlé des fameux bleus de Causse, un régal dont parle admirablement Jérome Chaumat ! Il est incollable sur la qualité des laits,  le savoir-faire  et les caves qui date de 1846…jerome Chaumat bleu des causses

Voilà une visite qui a enchanté le palais et les yeux d’une gourmande qui aime sa région et par dessus tout faire découvrir les bons produits de terroir

Comment retrouver les bons produits  de qualité quand on habite en Ile de France ? C’est facile  ! On clique

 

 

Pour en savoir davantage sur mon amour de la région Occitanie !

Une terre familiale depuis près de 40 ans !

L’Occitanie étant une terre d’élection et d’adoption pour bon nombre de membres de la famille (Football  & Roger Milla oblige). Montpellier est donc devenue ma seconde ville.

Celle où je me suis mariée à un Montpelliérain …  Les villes environnantes devenant les terres de villégiatures des enfants au gré des installations familiales.

Entre Béziers, Montpellier, Saint Mathieu-de-Tréviers, Grabels, Marguerittes, Nîmes, Lodève, Sète, Toulouse, Marseillan, Frontignan, Bouzigues mais aussi en passant par Toreilles, Narbonne ou Perpignan, durant ces décennies, j’ai eu le temps au cours de mes loisirs de découvrir les bons produits de terroirs.

L’Occitanie un lieu d’ancrage professionnel

Professionnellement, j’ai débuté ma carrière d’attachée de presse dans l’Agroalimentaire, notamment pour un équipementier auprès duquel j’ai travaillé durant plus de 10 ans. J’ai été amenée à faire des voyages de presse et des visites d’usines à travers toute la France mais notamment en Occitanie. C’est surtout auprès des artisans de salaisons et des petites unités telles que celles produisant le jambon d’Auch et les conserveries de Castelnaudary ou les produits de l’Aveyron.  Pour d’autres fabricants, je suis allée rencontrer les vignerons du Languedoc.

C’est dire si la région d’Occitanie m’évoque des souvenirs puissants de goûts, d’arômes naturels, de savoir-faire et de gestes traditionnels (je pourrais vous parler des heures des gestes du frotteur de sel sur le jambon).

Toulouse comme Montpellier sont deux villes où je suis venue donner des conférences, parler des réseaux sociaux et travailler aux côtés des acteurs locaux en tant qu’influenceur,  Social Media Manager, Vice-présidente du SYNAP  (le Syndicat des attachés de presse professionnels) ou professionnelle des RP.