Quand on est attachée de presse et que ce n’est pas qu’un boulot alimentaire, on est proche de ses clients et de leurs causes.  Du moins en principe. C’est le cas pour Jwah Les agitateurs de Joie au service des enfants. Depuis quelques mois, L’association Jwah se bat pour faire entendre sa voix, parle des dérives qui se passent dans le 19e, lutte contre les dérives communautaires, les trafics en tous genre mais aussi pour permettre le même droit pour tous et notamment le droit au logement et les droits humains.
Une politique de la ville n’est pas faite pour accentuer les inégalités ou autoriser des petites filles de deux ans à porter le voile intégral…

Cela va vous paraître curieux car je ne suis pas réputée pour mon extrêmisme laic… Mais les habitants du 19e ne peuvent pas être laissés à l’abandon.

Oû s’arrête le travail d’une attachée de presse/relations médias, oû commence celui de la militante des droits humains ? Sans doute là …

Je m’inquiète pour ma cliente qui continue d’assurer sa mission mais qui va voir sa subvention diminuer de plus de 40 %.

Je suis outrée de voir que les droits humains sont bafoués partout et que des guerres de religion sont finalement encouragées dans un arrondissement qui prône le vivre-ensemble.
Karen Van Hamme en est à son 5e jour de grêve de la faim pour faire vivre une certaine idée de la laïcité, du vivre ensemble, de la justice.

Quand on lui dit, qu’elle peut domicilier son association ailleurs, elle s’insurge : « que vont devenir certains habitants qui, avant l’arrivée de Jwah, ne quittaient plus leur domicile et qui ont eu le courage de reprendre une vie sociale ? « Si vous voulez en savoir davantage, c’est ici :  http://jwah.fr/jardindejoie/

 

 Karen Voitus