Au moment où le Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages lance sa campagne de mécénat territorial, il est opportun de rappeler qu’il est aussi agréé pour être 1 % bénéficiaire.  Il fait en effet partie des organisations sélectionnées pour recevoir des dons des membre de la célèbre organisation. Zoom sur deux donateurs qui utilisent cette opportunité.

1 % pour la planète est une organisation à but non lucratif lancée en 2002 aux Etats-Unis par Yvon Chouinard, fondateur et propriétaire de Patagonia, et Craig Mathews, ex-propriétaire de Blue Ribbon Flies. Eux-mêmes philanthropes à hauteur de plus d’1% de leur chiffres d’affaires avec leurs entreprises respectives, ils ont souhaité créer un réseau capable de rassembler les entreprises philanthropes, avec un label reconnaissable facilement et au message simple.

Leur principal argument pour en convaincre d’autres à rejoindre le mouvement : montrer que leurs entreprises peuvent être florissantes et philanthropes. Cette philanthropie prend une ampleur grandissante puisqu’elle est pratiquée par plus de 1400 membres dans près de 40 pays.

En savoir davantage ? cliquez ici

 

En France, 252 entreprises [1]contribuent à ce mouvement d’entreprises philanthropes.  Parmi ces dernières, SCIMABIO Interface & Field & Fish .

Les contributeurs 1 % pour la planète des rivières sauvages

Rendre à la Nature, ce qu’elle nous donne et contribuer à sa sauvegarde est le leitmotiv de Frédéric Leroy, le dirigeant de Field & Fish. Il commercialise du matériel et des vêtements de pêche durables. Depuis toujours , il estime que puisque les rivières sont leurs terrains de jeux, il faut les protéger. « Tout le monde profite des rivières mais peu contribuent à leur sauvegarde. C’est notre devoir de faire un geste. C’est un cercle vertueux ! J’ habite Annecy et c’est un environnement privilégié, ici nous avons le Chéran et c’est en quelque sorte du mécénat territorial. Je contribue à la beauté et la conservation de la biodiversité de ma région. »  Il a contribué à hauteur de 3200 € en 2018.

Arnaud Caudron est le co-fondateur et le dirigeant de SCIMABIO Interface spécialisée dans la mise en œuvre de démarches collaboratives et dynamiques afin de rapprocher les chercheurs et les gestionnaires des bassins versants. L’entreprise fait des audits, conseille, conçoit à partir de la recherche scientifique des applications et des outils adaptés aux gestionnaires.

« Ce sont les derniers espace de biodiversité et les protéger est une priorité. C’était déjà ma démarche lorsque je me suis engagé comme membre fondateur du Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages il y a 10 ans et c’est le prolongement de notre engagement que j’inscris avec cette contribution de 1 % ».  L’entreprise donne chaque année, elle a versé 5320 € en 2018. Cela permet de poursuivre le programme territorial de protection du Chéran, du Nant Bénin, deux rivières labellisées situées en Savoie/Haute Savoie.

Le mécénat territorial permet en effet de contribuer aux programmes d’actions territoriaux.

Voilà pourquoi, le Fonds pour la conservation des rivières sauvages  qui se trouve être 1 % bénéficiaire,  souhaite augmenter le nombre des entreprises contributrices

 

A propos du Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages & du mécénat territorial :

La mission du Fonds pour la conservation des rivières sauvages est de récolter des fonds privés pour assurer sa mission de préservation et de protection des derniers joyeux sauvages en France et en Europe. Pour ce faire,  le fonds de dotation s’appuie sur un mode de fonctionnement basée sur la co-construction et la participation.

Puisque le territoire est au centre du projet, tous les acteurs du bassin versant de la rivière pressentie doivent être informés et sensibilisés.

Le Fonds pour la conservation des rivières a souhaité que 100 % des fonds recueillis sur le territoire lui reviennent sous la forme d’actions programmées ou au bénéfice du réseau des sites labélisés.

« Nous souhaitons que davantage d’entreprises puissent s’engager dans des actions environnementales et contribuer en notre faveur au 1 % pour la planète » explique Denis Caudron, coordinateur national

 

[1] https://docs.google.com/spreadsheets/d/1Dc0jFWTkSXPGcIlWjMR4VCF-fsQOGkG2AQvRgrmj3kU/edit#gid=1999279751

 

Pour lire l’intégralité du communiqué : c’est ici

Pour en savoir davantage sur les 1 % bénéficiaires

Rivières sauvages : https://conservation.rivieres-sauvages.fr/