Le regard des français a changé sur le chômage et les chercheurs d’emplois
Baromètre SNC
Synthèse des enseignement principaux
Le chômage est une expérience largement partagée : 7 personnes sur 10 actuellement en emploi ont connu une ou des périodes de chômage depuis leur premier emploi.
L’étude révèle un message rassurant : sur le long terme, parmi les personnes ayant connu le chômage, 48% ont retrouvé un poste il y a 5 ans et plus, et 32% il y a 10 ans et plus.
Les 3 principaux freins évoqués par les chercheurs d’emploi sont : le manque d’offres de la part des entreprises (pour 6 personnes sur 10), l’âge, la nécessité d’une formation.
Le manque d’offre se confirme également chez les 3,7 millions de personnes à temps partiel : 53% d’entre elles souhaiteraient travailler à temps plein.
La majorité des sondés associent le chômage à une situation allant jusqu’au malheur, la mise en danger et la désocialisation. Parmi les principaux obstacles rencontrés : la recherche d’emploi laborieuse (47%), le manque de revenus (43%), la solitude (40%), la perte d’estime de soi (30%), le regard des autres (25%).
Néanmoins, 62% des chercheurs d’emploi rappellent que la période de recherche permet de reconsidérer leur carrière comme de créer leur propre activité.
Les jugements négatifs sur les chômeurs sont très minoritaires comparés à la solidarité ambiante recueillie dans tous les éléments de langage utilisés par les personnes actuellement en activité.
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A propos de Solidarités Nouvelles face au Chômage :
Solidarités Nouvelles face au Chômage a été créée en 1985 pour lutter contre le fléau du chômage et soutenir les chercheurs d’emploi grâce à l’engagement de citoyens bénévoles. Elle agit autour de 3 axes:
- L’accompagnement des chercheurs d’emploi dans la définition de leur projet et de leurs recherches
- La création d’emplois solidaires
- La défense des intérêts des chercheurs d’emplois auprès des institutions publiques
Aujourd’hui, l’association coordonne 2 500 bénévoles répartis dans 182 groupes de solidarité régionaux partout en France. Plus de 62% des 4 000 bénéficiaires trouvent chaque année une issue positive à leur démarche.
