Torrent Labellisé du territoire Rhône Méditerranée Corse

Le Nant Bénin, torrent de Savoie, labellisé

C’est en entendant, cette petite phrase : « mais comment diable es-tu devenue présidente d’une telle association ? » que j’ai réalisé que mon engagement pour l’eau et l’environnement, qui n’est pourtant pas récent, était une surprise pour beaucoup.

Depuis le début d’octobre, en effet,  je suis devenue présidente du réseau des rivières sauvages, autrement dit l’ARRS. Une association qui regroupe l’ensemble des gestionnaires des bassins versants des rivières ayant obtenu le label « Sites rivières sauvages » mais aussi des  candidats avérés ou potentiels ou encore des personnalités morales ayant participé à la création du programme « Rivieres Sauvages ». Aujourd’hui, plus de 26 rivières sont labellisées, je serais à Périgueux pour assister à la cérémonie de labellisation de la Haute-Dronne le 5 novembre prochain. C’est donc l’occasion de faire un retour sur mon engagement.

L’eau et le développement durable, au cœur de mon engagement

L’eau n’a pourtant jamais cessé de m’accompagner : je suis née dans une ville traversée par trois rivières, L’Aire, l’Arande, le Ternier en Haute Savoie. J’ai vécu le long d’une rivière des Hauts de France, et j’ai eu bien souvent une rivière comme point de vue, que ce soit la Somme, l’Orge ou la Seine quand ce n’était pas le Tholon ou la Marne. L’environnement et l’Europe sont deux motivations importantes. J’étais à 16 ans, membre de la jeunesse fédéraliste  européenne, en compagnie d’un certain nombre de jeunes camarades, perdus de vue depuis.

Sur le plan professionnel, c’est un parcours qui démarre en 1992 (oui ça ne nous rajeunit pas), quelque temps après le sommet de la terre de Rio ( les 27 principes du développement durable), alors que j’étais la toute première attachée de presse de la société Evac France (1993-1997), qui s’était spécialisée dans la fabrication de systèmes d’évacuation des eaux usées sous-vide. Mon territoire : les réglementations sur l’eau et la nécessité pour le secteur des #BTP de s’équiper, pour ménager la ressource en eau. S’en sont suivis des dossiers liés à l’architecture et aux BTP : les pompes d’exhaures de la Bibliothèque Nationale François Mitterrand, les constructions durables de Bruno Valode, des aménagements tertiaires et souvent durables de la société Tertiam (2001-2011), des mobiliers de bureau de Dynamobel (l’une des plus grandes usines européennes alimentée électriquement pour plus d’un tiers de sa production par des éoliennes) et le service presse de deux salons : celui des achats durables et du bâtiment à énergie positive en 2011.

MP & C, une agence de communication spécialisée dans l’intérêt général.

Parallèlement, l’agence que je dirige, a développé son activité de communication des ONG en gérant les relations-médias de têtes de réseaux associatives ou syndicales. Notre agence a été choisie pour réaliser les relations médias de Convergences  édition 2011  :  Convergences promeut les Objectifs de développement durable (ODD) et la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et les changements climatiques dans les pays développés comme dans les pays en développement.

Un choix délibéré des missions d’intérêt général et plus particulièrement du volant social et environnemental  : réduire la pauvreté,  promouvoir le développement de la vie associative, développer l’aide internationale, faire connaître le contrôle et l’évaluation des ONG et les labels existants, informer sur l’action syndicale et l’exercice des droits humains, protéger l’environnement !

La Fédération des Banques Alimentaires, la Semaine de la Solidarité internationale, le Don en confiance, la CFTC, Solidarités Nouvelles face au Chômage, Le Mouvement associatif, Le mois de l’ESS, … Autant de dossiers qui ont forgé l’âme, la philosophie militante et citoyenne de l’Agence MP & C et de ses collaborateurs. Etre une agence en réseau, c’est aussi fédérer des prestataires et collaborateurs·trices autour d’un même projet.

Les Rivières Sauvages, un engagement passionnant

Depuis 2012, je gère les relations médias des Rivières sauvages.  C’est le résultat d’une rencontre avec une équipe passionnée et passionnante. J’avais rencontré et travaillé avec l’un des fondateurs, le regretté Georges Emblanc, (nous étions consultants dans la même entreprise) fin 2011, sans savoir que je deviendrais l’un des rouages de ce projet. Une mission qui s’est prolongée et amplifiée, d’années en années, pour devenir un engagement bénévole, englobant en 2017, l’ensemble de la communication.

La création de l’ARRS, en décembre 2018, fruit d’une intense réflexion, va nous permettre d’aborder des nouvelles rives et d’ouvrir ce grand et beau projet. C’est la mission qui m’est impartie avec l’ensemble du conseil d’administration.

Finalement, c’est un parcours qui fait sens : servir l’intérêt général, conjuguer co-création, prospective et innovation des pratiques de gouvernance, protéger le Vivant, relier les hommes et les femmes autour de ce qu’ils ont de plus précieux.

Je me sens la dépositaire des espoirs de ceux qui m’ont précédée et infiniment humble devant leur persévérance, leur obstination même, à préserver nos derniers joyaux.

Que vive les rivières sauvages !

Pour en savoir davantage www.rivieres-sauvages.fr

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illustration de l’association du réseau des rivières sauvages