Je demandais  mi janvier si cela allait devenir l’année de tous les dangers et je n’ai pas terminé mon post.
Nous sommes en septembre 2024 et c’est bien devenu en moins de 9 mois, une année de dangers.
Dangers sur la démocratie avec une conception pour le moins monarchique de notre république  au sommet de l’état.

Au moment où j’écris,  les droits du parlement viennent d’être bafoués et le président et le vice-président de la Commission des finances de l’assemblée nationale se sont vus refusé la communication des « lettres plafond ».

La présidente de ladite Assemblée a été élue grâce aux votes de ministres (!) démissionnaires certes mais dans lesquels elle n’aurait pu l’être.

Si le NFP est la force politique qui détient le plus de sièges dans cette même assemblée, c’est pourtant un premier ministre issu d’une minorité, celle des LR qui a été nommé.  Et nous n’avons toujours pas de gouvernement.

Tout ceci, sous la menace d’un Rassemblement national qui a obtenu au 1er tour 33.34 % des voix et d’une exaspération de plus en croissante des français et des françaises.
Le tout, sur fond de pauvreté, précarisation croissante, déliquescence des services publics et détricotage du fameux matelas social français.

Faire société pour une meilleure transition écologique

Une agence de communication et de relations publics comme la mienne, qui s’est placée résolument sous l’égide de l’ESS, membre de Coopaname et ayant clairement opté pour une manière de faire société n’est pas tout à fait un « mercenaire comme un autre ».

Pourquoi mercenaire, car les causes que nous défendons ne sont pas les nôtres et pourtant nous devons les incarner, les connaitre sur le bout des doigts et les mettre en mots, en images ou en évènements comme si elles nous appartenaient.

Ce faisant, nous réunissons des intérêts parfois contraires,  nous rassemblons des groupes de pression, nous formons des coalitions pour faire avancer nos sujets, ancrés de plein pied dans la défense d’une politique de transition écologique.

Avec l’adage :  » ce qui est bon pour la planète est bon pour notre société ». Il nous faut donc convaincre davantage, quelque soit les couleurs politiques, à ceci près que nous nous défions des pensées qui excluent, divisent et blessent une partie de la population et qui sont contraire aux droits humains.

S’y a donc un mot qui me parle, c’est celui de coalition et c’est le mot de compromis à ne pas confondre avec compromission. Rechercher des points communs, négocier les différends,  rapprocher les points de vues, faire naitre de nouveaux accords après s’être entendus sur l’essentiel : la recherche du bien commun. Une activité qui englobe, les acteurs de la société civile, les élus.e.s, les ministères et leurs agences et les collectivités territoriales mais aussi le grand public.

C’est l’essence même de mon métier, que j’exerce depuis déjà plus d’une quinzaine d’années auprès des entreprises et des associations après l’avoir incarné directement en tant qu’administrateur dans les organisations ( SYNAP, Rivières Sauvages).

Qu’on l’appelle démocratie participative, mobilisation citoyenne, mise en œuvre de la transversalité, écouter et savoir réunir  un certain nombre de personnes pour la bonne cause est l’un des savoir-faire de l’agence.

Je gage que ce sera, cette année encore, un atout pour traverser sans encombres les mois qui nous restent jusqu’en 2025 .