Voilà un terme qui a fait couler beaucoup d’encre ! Comment dire que l’on appartient à une diaspora alors qu’on est français ! N’est-ce pas du communautarisme ? Peut-on le dire quand on n’est jamais allé dans le pays d’origine de ses parents ? En France alors que la question de l’intégration et de l’assimilation n’a jamais été véritablement tranchée et où il y a un procès en crime de communautarisme, la question est d’importance !
Cela m’avait amenée il y a quelques mois après des propos inqualfiables d’une députée française de demander à un ami twittos @soloniare de concevoir ce petit logo (je suis noire et française) et de lancer via les réseaux sociaux ce mouvement » je suis noire et française » qui a été repris à travers le monde : lire l’article
Mais elle est tout aussi sensible au Cameroun où la diaspora est tantôt villipendée pour son absence d’aide à la mère patrie… ou enviée pour son niveau de vie mais crainte également pour sa supposée ingérence…. et l’absence de double nationalité est encore un motif de complexité voire de complication….
Il n’y a qu’à voir ce quis’est dit lors de lélection présidentielle au Bénin avec la candidature de Lionel Zinsou pour comprendre que tout n’est pas simple.
Et que dire des français d’origine camerounaise, nés en France, qui ne sont jamais allés dans le pays… Des métis ? S’ils ne sont pas toujours considérés comme français en France, ils sont regardés avec commisération, parfois mépris par les camerounais qui eux sont retournés régulièrement (ou non) au pays. Quant à leurs enfants,….
C’est aussi pour expliquer cet état de fait que je suis allée m’exprimer dans l’émission Regard Exterieur, l’émission des diasporas africaine en août dernier. Beaucoup de français d’origine camerounaise ou non m’ont alors contactée pour me remercier d’avoir été leur porte-parole en quelque sorte.