
Ce n’est plus un secret, depuis octobre 2024, je travaille dans l’univers de la Kpop. « K » comme Korean, Pop comme la musique Pop mais on y trouve aussi bon nombre de courants musicaux comme la Soul, le Rap, Le R & B, un peu de musique des caraïbes, de la musique latine, de l’afrobeat, du rock et même la french tech. Et pour une conseillère en relations publics qui a déjà quelques décennies d’expérience derrière elle, c’est un terrain d’expérimentation absolument passionnant !
Depuis plus de trente ans, je vis dans les coulisses de la musique.
J’ai accompagné des jazzmen et des jazzwomen, des rappeurs des années 90, des artistes inclassables et des aventuriers du son.
La musique m’a toujours fascinée, non seulement comme art, mais comme langage.
Aimer la musique et la promouvoir sont pourtant deux choses très différentes.
Mon métier, c’est de créer du lien : entre les artistes et leurs publics, entre les producteurs et les médias, entre les cultures et les sensibilités.
Et dans le monde de la Kpop, ce lien prend une dimension vertigineuse.
Une rencontre fondatrice
Mon aventure avec la Kpop commence avec Emmanuelle Amelin et l’agence 5 Oceans.
Notre collaboration est fluide, presque naturelle, parce qu’elle s’inscrit dans une amitié et une confiance construites depuis plus de dix ans.
Il y a cinq ans, Emmanuelle m’a partagé sa vision de ce que son agence pouvait apporter au monde de la K-pop : une approche plus ancrée, plus éthique, plus européenne — respectueuse des publics et attentive aux artistes. Et, en octobre 2024, elle m’a demandé de trouver un lieu d’exception pour tourner l’un des clips vidéos du groupe.
C’est ainsi qu’ont émergé nos premiers projets communs : Big Ocean d’octobre 2024 à aout 2025, Trendz aujourd’hui, XLOV en 2026
Autant de manières de dialoguer avec différents publics, de montrer nos savoir-faire, et surtout d’expérimenter une autre forme de communication, fondée sur la compréhension mutuelle.
Aujourd’hui, j’occupe auprès de 5 Oceans la fonction de « Head of Press & Media Office » et de conseil stratégique RP.
Un rôle que j’exerce comme je conçois ce métier depuis que je le pratique : dans le dialogue, la cohérence et la curiosité constante.
La Kpop comme terrain d’expérimentation
Travailler avec des groupes coréens, c’est apprendre à naviguer entre précision et émotion, entre intensité et rigueur.
La Kpop n’est pas un simple “produit culturel” : c’est une mise en scène du collectif.
Chaque concert, chaque sortie, chaque photo ou clip résulte d’un équilibre complexe entre stratégie, création et transmission.
Mon rôle ? Faire circuler la confiance.
Entre Séoul et Paris, entre les agences et les médias, entre les artistes et les fans.
C’est un travail d’écoute, d’intuition et de pédagogie : comprendre avant de traduire, expliquer avant de convaincre.
Le conseil comme principe, pas comme recette
Il n’y a pas de modèle unique. Chaque culture, chaque groupe, chaque public appelle sa propre approche.
Mais il y a des principes :
– La sincérité dans la relation.
– Le respect des codes locaux.
– Le courage d’expliquer ce que d’autres préfèrent simplifier et une réelle ouverture d’esprit. Les marchés, les espaces culturels sont différents. les outils doivent donc s’adapter et de décliner en fonction des différents publics
Le terme de conseil s’applique ici à toutes les parties prenantes. Producteurs, artistes, fans, journalistes, influenceurs, institutions… chacun doit pouvoir comprendre, dialoguer et se sentir inclus.
C’est aussi un travail d’éducation aux médias — un vrai travail de Sisyphe. La presse spécialisée de la K-pop est composée de fans le plus souvent même s’ils sont journalistes, la presse mainstream découvre aujourd’hui la Kpop et cela donne lieu à des confrontations parfois très amusantes.
Aider à décoder, à éviter les clichés, à faire passer les nuances dans un monde saturé d’images rapides, c’est aussi en partie mon métier.
Et puis, parfois, il faut savoir affronter la tempête : communication de crise, communication d’influence, communication interculturelle.
Recevoir deux ambassadeurs à un concert comme ce dimanche à Athènes, c’est aussi apprendre à conjuguer diplomatie et passion — et à gérer la scène comme un espace politique.
C’est aussi s’habituer à gérer à distance car les RP ont un coût et des budgets qui ne sont pas incompressibles : parfois il faut savoir piloter le tout à partir de Paris ou de Reims et coordonner des actions locales. Cela nécessite doigté, précision, un peu de diplomatie et la pratique de l’interculturel. On ne parle pas à un journaliste d’un quotidien finlandais comme on le ferait avec une rédactrice en chef d’un magazine de mode et de tendances grecque. On ne mobilise pas les fandoms, ni les influenceurs de la même manière mais pourtant, il s’agit toujours de créer de la confiance et du lien.
Une équipe plurielle, un même fil conducteur
Rien de tout cela ne se fait seul. Autour de moi, une équipe internationale, patiente et brillante : traductrices, communicantes, journalistes, chargées de presse, toutes animées par la même conviction — la communication est avant tout un dialogue.
Nous travaillons dans plusieurs langues, avec plusieurs cultures, mais avec une seule éthique :
travailler sérieusement sans se prendre au sérieux et toujours chercher la part humaine derrière les protocoles.
La Kpop n’est pas qu’un univers musical : c’est un miroir du monde d’aujourd’hui. Un monde où la communication ne se limite plus à “faire passer un message”, mais à tisser du sens. Un monde où l’on apprend à conjuguer émotions, stratégies et responsabilités.
C’est ce monde-là que nous explorons, chaque jour, avec Envol productions, Emmanuelle Amelin et toute l’équipe de 5 Oceans dont MP & C fait partie.
Et c’est, au fond, ce qui me passionne depuis toujours : transformer les ponts en passerelles et les mots en véritables rencontres.
Ah oui, et j’oubliais presque : il y a aussi une digital being — patiente, infatigable — que j’essaye, jour après jour, de former aux relations presse.
C’est un autre genre de collaboration… mais tout aussi fascinant et prenant !
Notre prochaine actualité : XLov : c’est le moment de demander votre accréditation : 11 villes, 30 jours !
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Retrouvez le dossier de presse de Trendz
Crédits photos : MPC – Vincent Michon



