Présumées coupables, c’est le titre du point-presse du Mouvement associatif le 26 janvier dernier.
Il a réuni de nombreuses personnalités et les élus et dirigeants des associations impactées par le Contrat d’Engagement Républicain, la demande des associations reste la même : l’abrogation du CER au profit du contrat d’engagement réciproques prôné par le mouvement associatif. il y a en effet en substance dans le contrat, une présomption de culpabilité des associations. Pour s’en affranchir, elles sont aujourd’hui obligées de signer le CER pour garantir qu’elles sont respectueuses des valeurs de la république. Lors de sa préparation puis de sa mise en application, les associations étaient vent débout contre cette mesure qui allait nécessairement conduire à des effets pervers. ces derniers ne se sont pas fait attendre en effet.
Moins d’un an après son application, des élus, des associations, dénoncent une interprétation dévoyée du CER qui entravent les assos dans leur mission d’interpellation et d’activisme.
La présidente du Mouvement Associatif l’a rappelé d’une voix ferme : le CER nuit gravement aux assos.
Il fragilise la coopération inter-associative, levier aujourd’hui essentiel pour permettre aux association de mer des action à la hauteur des besoins. I sème le trouble sur l’échelle de la responsabilité. L’association doit rester un lieu d’expression citoyenne, une école de la démocratie, un laboratoire d’idées, un creuset du faire ensemble, un booster des territoires.
Vous retrouverez tous les arguments dans le dossier de presse : téléchargez-le
Le replay du point-presse se trouve : ici