Déchets : suivre le webinar en replay

Organisation générale : Eco & Co

Animateurs :

  • Alexandre Pasche, consultant, cabinet Eco&co
  • Clara Delpas, journaliste, membre du bureau de l’Association des journalistes pour l’environnement (AJE)

Intervenants :

  • François-Michel Lambert, député, vice-président de la commission développement durable de l’Assemblée Nationale et président fondateur de l’Institut national de l’économie circulaire (INEC)
  • Pénélope Vincent-Sweet, ex-conseillère du Conseil économique, social et environnemental (CESE), aujourd’hui à France nature environnement
  • Kaméra Vesic, fondatrice et directrice générale de l’association PikPik Environnement
  • Nicolas Dubois, membre de PLA France (Association européenne de la litière végétale), cadre à Rettenmaier France

Communication & Réseaux sociaux

  • Marie-Pierre Medouga,  Agence MP & C
  • Vivien Rebiere, Cabinet VRC

Réalisation : Thibault Zellner

Le contenu du webinar sur la réduction et la valorisation des déchets

On compte chaque année, en France, 39 millions de tonnes de déchets ménagers (source ADEME 2020). Il existe pourtant des
méthodes pour les réduire et les valoriser efficacement. Il s’agit notamment de la simplification des gestes de tri : la poubelle
sèche et la poubelle humide.
A titre d’exemple, on compte aujourd’hui parmi les déchets ménagers, 612 000 tonnes issues des litières pour chats. 9 litières sur 10 sont
minérales. Or, les litières minérales usagées ne sont pas valorisables. Les litières végétales, sans être parfaites, sont par contre
plus légères, biodégradables et valorisables. Usagées, elles peuvent être considérées comme des biodéchets et traitées ainsi
(compostage, méthanisation…).

Quelles conséquences et quelles actions à la suite de ce webinar sur les déchets

Lors des débats, de nouveaux chiffres sont apparus  donnés par Pénélope Vincent-Sweet.

D’ici fin 2023, tout le monde devra faire le tri à la source des déchets organiques ! Les litières pour chat représentent 180 kg sur 270 kg d’ordures ménagères annuelles pour une famille (et un chat) donc bien plus que 5 % !

Le député François-Michel Lambert est en faveur de l’interdiction des litières minérales qui ne sont ni valorisables, ni incinérables, d’autant qu’il pense que les comparaisons en matière d’empreinte carbone vont être en faveur des litières minérales. L’enfouissement d’une tonne de déchet coute  cher. Choisir une litière non minérale économiserait des millions d’euros !

Kaméra Vesic pense qu’il faut que les associations s’emparent de ce sujet qu’elle découvre et qu’elle fasse des actions de sensibilisations.

Il faut que le choix des litières végétales soit accessibles et que la filière de récupération des biodéchets soit plus fluide.

Il y a des exemples qui mettent déjà en avant la litière végétale : Le canton de Genève en Suisse informe les citoyens d’utiliser la litière végétale pour le recyclage.