Une fierté pour le territoire, un enjeu pour la biodiversité !
Compte-rendu de la cérémonie de labellisation de la Grande Leyre
Concilier activités humaines et respect de l’environnement, tel était la volonté de Renaud Lagrave, président du Parc Naturel régional des Landes de Gascogne. C’est ce qu’il a affirmé lors de la cérémonie de labellisation qui s’est déroulée le 23 septembre dernier.
C’est pourquoi, tout le travail de Laurent Dégrave, l’infatigable technicien Rivière qui a œuvré pour le projet, a été de faire vivre le projet en faisant adhérer le maximum de public. On peut le dire ce sont bien des personnes de 7 à plus de 90 ans qui se sont mobilisés autour de la Grande Leyre. Qu’ils soient écoliers, chasseurs, kayakistes, pêcheurs, randonneurs pédestres, à vélos ou à dos d’âne, cueilleurs de champignons tous ont eu à chœur de célébrer leur rivière. La « sauvagitude » de la petite amazone comme on l’appelle permet en effet de conserver une biodiversité remarquable. Ainsi les bécasses d’eaux qui viennent parfois de très loin (des montagnes de l’Altai) ou les palombes que l’on va chasser à parti du 1er dimanche d’octobre sont attirées par la forêt galerie, outre la loutre, la cistude et le murin, la genette et le Pic noir sont présents
C’est la 12e cérémonie de labellisation
La LEYRE est la 12e rivière labelisée. Après la Valserine, la Dorches, la Vezeronce, la Beaume, la Drobie, Le Taravo, le Nant-Bénin, le Pic et la Gioune, l’Artoise, le Léguer. Le label est décerné pour 5 ans et comporte différents niveaux. Pour le moment, la grande Leyre a le niveau 1 mais l’effacement du seuil (un petit barrage) devrait lui permettre d’atteindre le second niveau de l’excellence très vite ! Ce serait une première !
Une rivière calme et paisible bordée de sources d’eau potable
Tout au long des 50 kilomètres de la Grande Leyre, fréquentée par les fans de canoë kayack de de fin mai à fin septembre, il y a de petites sources d’une eau ferrugineuse mais potable. C’est ce fer qui donne au sable de cette jeune rivière (elle a moins de 16 000 ans) cette couleur jaune rougeâtre. Ce tronçon est en effet celui qui est le moins fréquenté (20 % à peine de l’affluence totale des touristes sur l’ensemble du fleuve côtier : ils sont bien plus nombreux côté bassin d’Arcachon, dans le delta de la Leyre). Ce qui est le plus frappant en effet, c’est l’épais silence qui règne. Un silence que vient juste briser le pépiement d’une bergeronnette ou le cri grinçant du pic noir qui a fait son retour dans les lieux. Des fougères luminescentes, des aulnes et des chênes et bien évidemment des pins landais forment cette atmosphère particulière propre à la forêt galerie.
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